Ultra-Violets et Mélanome

 

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Rayonnement et réflexion

 

La surface terrestre absorbe une part du rayonnement solaire et en réfléchit l’autre part. On définit une grandeur appelée l’albédo comprise entre 0 et 1 : l’albédo est le taux de rayonnement réfléchi par une surface donnée, divisé par le taux de rayonnement qui y parvient dans le même domaine de longueurs d’ondes.

 

Les différents types d’UV

Le rôle de la couche d’ozone

Les rayons UV

Indice UV

Leurs effets

Rayonnement et réflexion

sur les êtres vivants

Propriétés physiques

Le mélanome

et chimiques des UV

Expériences

 

Conclusion

 

Bibliographie

 

 

La valeur de l’albédo pour la neige est de l’ordre de 0.8 à 0.9, de 0.01 pour l’herbe, de 0.1 pour le sable, et 0.2 pour la surface de l’eau.

Le rayonnement dépend également de la position du soleil. Les ultraviolets étant filtrés par l’atmosphère, plus la traversée de celle-ci est longue, plus le taux d’UV arrivant au sol est faible. Le taux de rayonnement varie :

- au long de la journée : au maximum au midi solaire où le soleil est à la verticale dans le ciel et la traversée de l’atmosphère plus courte

- avec les saisons : journées plus longues et soleil plus haut en été

- avec la latitude : le rayonnement est de plus en plus fort plus on se rapproche de l’équateur

- avec l’altitude : le parcours des rayons solaires est plus court ; le taux d’UV augmente de 5% tous les 1000m (risques importants pour les pilotes d’avions volant à 10 000m)

Les différentes couches nuageuses absorbent les infrarouges : la sensation de chaleur est moindre mais les UV sont toujours présents. Pour un ciel peu nuageux, comportant très peu de nuages ou seulement des nuages élevés, tels que des cirrus ou des cirrostratus, on estime que 80 à 90% du rayonnement ultraviolet atteint la surface terrestre. Ainsi, les nuages élevés augmentent paradoxalement le risque de coups de soleil, par la réflexion des rayons UV et par le fait qu’ils incitent les gens à ne pas se protéger. En France, le premier département à être touché par les cancers cutanés est le Finistère, avec pourtant des nuages assez fréquents et des températures plutôt moyennes, mais aussi des habitudes culturelles moins vigilantes que dans les régions plus ensoleillées, face au risque solaire.